Inclure le vocabulaire émotionnel le plus tôt possible dans la vie de l’enfant, par la parole (et par les signes), c’est lui donner les clefs pour comprendre et verbaliser ses émotions. Tout comme « papa » ou « maman », ce vocabulaire lui sera familier.
C’est également nous permettre à nous, adultes, de développer notre conscience et notre intelligence émotionnelle (mieux vaut tard que jamais, pour beaucoup d’entre nous 😉). Je suis subjuguée par la facilité des enfants, élevé·e·s dans cet accueil et cette conscience, à trouver avec justesse ce qu’iels ressentent, parfois même des enfants de moins d’un an.
À travers ce récit illustré, je vous invite à remettre en question vos croyances et vos habitudes de langage.
Malheureusement, dire à une enfant « n’aie pas peur », c’est porter un jugement sur ce qu’elle ressent, c’est lui envoyer le message que l’émotion de peur n’a pas sa place. Pourtant, l’émotion à TOUJOURS sa place car elle est l’indicatrice d’un ou de plusieurs besoins. Malheureusement, nous sommes nombreux·ses à être incapables de reconnaître nos besoins. Rien d’étonnant, n’est-ce pas ?
Pour intégrer le vocabulaire des émotions dans le quotidien de l’enfant, on peut bien sûr l’aider à verbaliser au moment de l’émotion. On peut aussi jouer ! D’ailleurs, j’ai des super cartes pour ça sur la boutique, et aussi une roue et des échelles des émotions pour les plus grand.e.s 😁
Par ici : https://bougribouillons.com/categorie-produit/pour-les-enfants/emotions/
Chronique réalisée pour Les Pros de la Petite Enfance.
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Ce récit illustré est disponible en format affiches sur la boutique.