À l’heure de la course aux apprentissages, j’aimerais revenir à ce qui est essentiel à l’enfant : avoir le temps. Le temps de s’émerveiller, le temps d’explorer, le temps d’observer, le temps de créer. Alors que la plupart des enfants courent toute la journée, poussés par les adultes vers toujours plus d’apprentissages, toujours plus d’activités, alors qu’on parle constamment de crises, de colères, de tempêtes émotionnelles, posons-nous quelques instants et observons nos enfants. De quoi ont-il vraiment besoin ? Pourrait-on, chacun·e, à notre niveau, leur offrir quelques moments à leur rythme ?
Chronique réalisée pour Les pros de la petite enfance.
À LIRE :
- L’article « Surstimuler son enfant : quel impact ? » sur Naître et Grandir.
- L’article « Les enfants sont surstimulés : comment contrer la perte de l’émerveillement des enfants ? » sur Apprendre à éduquer.
- Le livre « Cultiver l’émerveillement et la curiosité naturelle de nos enfants » de Catherine L’Ecuyer (éditions Eyrolles).
- L’extrait vidéo « Il faut respecter l’enfant dans ses élans de découverte » de La Maison des Maternelles.
- La vidéo « Comprendre la surstimulation de nos bébés et nos bambins » de Elodie Da Silva
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D’abord, un grand merci pour l’atmosphère de tes dessins. Ils sont à la fois justes, doux, équilibrés… Bref, pour moi, adulte facilement surstimulée, c’est toujours une grande émotion sur le plan visuel.
Le choix de tes sujets me va droit au cœur, car ils rendent visibles, mieux que je ne saurais le dire, toutes les valeurs que je porte en tant qu’EJE (Éducatrice de Jeunes Enfants) et en tant que maman.
Pour le petit plus, tes dessins sont un outil extrêmement précieux pour les personnes comme moi, qui cumulent différents handicaps invisibles. Ils sont clairs, explicites, et se passent de commentaires – particulièrement quand il n’y a plus d’énergie pour parler, mais qu’il faut quand même étayer la démarche de changement de pratiques auprès des collègues, des parents, ou même au sein de sa famille ou entre amis.
On parle beaucoup de surstimulation dans le champ du handicap, mais bien évidemment, cela concerne tous les enfants. Ces tout-petits, coincés entre quatre murs colorés à outrance, qui doivent produire à la chaîne au milieu de douze autres gosses… Le tableau de la crèche traditionnelle me paraît une telle aberration que je ne comprends pas à quel moment on a pu se dire collectivement que c’était OK de fonctionner comme ça.
Bref, je dérive complètement, mais un immense merci pour ton talent mis au service d’un retour à l’essentiel. C’est très précieux !
Merci Aline pour ton message qui me touche beaucoup <3