En ce début d’année, je vous présente la deuxième partie de ma chronique sur le jeu libre. Vous pourrez lire la première partie sur ce lien.
Maintenant qu’on a abordé tout l’intérêt du jeu libre, je trouvais utile de savoir comment le favoriser.
Si pour certain·e·s d’entre vous, cela paraîtra évident, pour d’autres, il faudra du lâcher-prise, notamment sur la nécessité d’intégrer des jeux ou activités dirigées dans le quotidien de l’enfant, ou bien, sur la croyance qu’un enfant n’a « rien fait » s’il n’a pas produit quelque chose, ou encore, que l’adulte s’est tourné les pouces s’iel n’a rien proposé à l’enfant.
On croise une multitude de blogs ou de pages sur les réseaux sociaux qui montrent des parents ou pros proposant des activités (parfois très élaborées) aux enfants, les préparant à l’avance en y investissant énormément de temps pour au final ne laisser que peu de liberté aux petits. De mon côté, j’ai remarqué que moins je faisais pour mes enfants, plus ils développaient leur créativité, leur confiance en eux et leurs multiples habiletés, et meilleur c’était pour eux (je pense au jeu libre mais aussi à la diversification menée par l’enfant, à la motricité libre, aux apprentissages autonomes, etc.). Aussi, et malgré mes observations, mes supers activités préparées avec amour et investissement faisaient presque systématiquement des bides. Attention, ne pas « préparer » pour l’enfant, ça n’est pas « ne rien faire » : observer, rester disponible et conscient·e, tout en faisant en sorte que l’environnement soit propice au jeu libre. Ce que l’adulte « fait » est simplement moins visible. Ce récit illustré vous donnera quelques clefs pour mettre en place des conditions qui favorise ces moments.
Pour finir, j’aimerais aborder le choix des jouets. Malheureusement, la plupart des jouets qui attirent au premier coup d’œil (adultes comme enfants) sont souvent bien loin de favoriser le jeu libre. Les jouets ouverts, ce sont ces jouets qu’on a du mal à définir et qui nous questionnent : « Mais, à quoi ça sert ? ». Je pense notamment aux planches d’équilibre, planches à roulettes, jeux de construction, loose parts, etc.
Aussi, et surtout, le jeu libre trouve davantage son plein potentiel dans les objets du quotidien détournés : carton, scotch, ficelle, corde, ustensiles de cuisine, boîtes, morceaux de bois, paniers, pierres, galets, tissus,… Et pour cela, la nature nous offre ce qu’il y a de mieux ! Observer des enfants dans un parc ou dans la forêt, laissez-les s’approprier l’espace sans rien diriger (pas d’autre but que de laisser jouer) et vous verrez ce qu’est le jeu libre 😉 .
À lire, à visionner :
- L’article « Les 5 meilleurs jouets de tous les temps », du site Apprendre à éduquer.
- L’article « Le jeu heuristique: vous connaissez ? » ou l’exploration du monde réel, écrit par Alice, pour la boutique Au son des grillons.
- L’article « Loose parts : inspirer le jeu, stimuler les apprentissages et libérer la créativité des enfants », du site Apprendre à éduquer.
- La vidéo « Mon enfant joue seul : 5 trucs pour encourager le jeu libre et indépendant » de Elisabeth Simard.
- Et beaucoup d’autres ressources sur la première partie de ce récit illustré.
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